Petite Mu : le média engagé qui décrypte les handicaps invisibles pour une société plus inclusive ✊
🎬 Bien plus qu’un média, Petite Mu c’est une passerelle vers une meilleure compréhension des handicaps invisibles ! Créé par Alice, ce projet ambitieux sensibilise les entreprises et le grand public aux réalités méconnues du quotidien de nombreuses personnes. L’objectif ? Briser les préjugés, lever les tabous et favoriser une société plus inclusive. À travers des articles, des témoignages et des initiatives concrètes, Petite Mu donne la parole à celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes 🚀
Aujourd’hui, nous avons la chance d’échanger avec Alice,CEO et cofondatrice de ce média engagé.
Pourquoi a-t-elle créé Petite Mu ? Quels défis rencontre-t-elle ? Et comment les entreprises peuvent-elles agir pour un environnement plus inclusif ? C’est parti 🎤
Alice, raconte-nous la genèse de Petite Mu ! Qu’est-ce qui t’a poussé à lancer ce média dédié aux handicaps invisibles ?
Petite Mu est née d’une expérience personnelle et d’un constat. Quand on m’a annoncé que j’avais une sclérose en plaques, j’ai réalisé à quel point il était difficile d’expliquer un handicap qui ne se voit pas. Mon associée Anaëlle, elle, vit avec des troubles psychiques. On a toutes les deux été confrontées aux incompréhensions, aux jugements, aux maladresses. On s’est dit qu’il fallait en parler autrement, avec une approche à la fois accessible et impactante.
On a donc créé Petite Mu, d’abord comme un média pour sensibiliser aux handicaps invisibles, en mettant en avant des témoignages, des infos décomplexées et des formats engageants. Et très vite, on a compris qu’il ne suffisait pas d’informer : il fallait aussi accompagner le changement dans la société. C’est là qu’est née l’agence. Une agence pour intervenir dans les entreprises pour créer un climat de confiance et que les personnes se sentent à l’aise de répondre.
Sensibiliser, c’est bien, mais agir, c’est encore mieux ! Petite mu, c’est un média mais également une agence ! Quelles offres proposez-vous et à qui elles s’adressent-elles ?
Notre agence s’adresse principalement aux entreprises, aux collectivités et aux associations qui veulent mieux comprendre et inclure les personnes en situation de handicap invisible.
Nos offres s’articulent autour de plusieurs axes :
- Des conférences et des webinaires avec des experts et des témoignages pour déconstruire les idées reçues.
- Des formations pour les managers, les équipes RH et les collaborateurs afin de donner des clés concrètes sur l’accueil, l’adaptation et la communication.
- Des audits et du conseil pour aider les organisations à identifier leurs freins et à mettre en place des actions durables.
- Des contenus pédagogiques et immersifs, comme des podcasts, des vidéos et des mises en situation interactives.
- De la BD et des Expos BD sur une trentaine de thématique
- De la communication des offres de recrutement auprès d’une communauté de plus de 100K personnes
On veut apporter des solutions concrètes, pragmatiques et adaptées aux réalités du terrain.
Quelles actions concrètes propose Petite Mu pour faire bouger les mentalités ?
Au-delà du média et de l’agence, on mise sur plusieurs leviers pour sensibiliser et provoquer une prise de conscience :
- Des campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux, qui allient humour, témoignages et pédagogie.
- Des collaborations avec des influenceurs et des personnalités pour toucher un public plus large.
- Des outils de communication, comme notre future boîte à outils, qui donne des clés pour mieux interagir avec les personnes ayant des troubles de la communication.
- Des tables rondes et des événements, comme celle qu’on a organisée sur le retour à l’emploi après une longue maladie.
L’idée, c’est de rendre le sujet visible et d’en faire un véritable enjeu de société.
Quels sont les principaux freins que tu rencontres dans la sensibilisation aux handicaps invisibles, notamment en entreprise ?
Le premier frein, c’est l’invisibilité même du handicap. Beaucoup de gens ont du mal à comprendre ce qu’ils ne voient pas. Il y a encore cette idée que “si ça ne se voit pas, c’est que ce n’est pas si grave”.
Ensuite, il y a la peur et la méconnaissance. Les entreprises ont peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur, et parfois, elles préfèrent ne pas aborder le sujet plutôt que de risquer de commettre une maladresse.
Et puis, il y a le manque de moyens et de priorisation. C’est aujourd’hui la 1ʳᵉ cause de discrimination depuis plus de 7 ans. Cela concerne plus de 12 millions de personnes et on en parle très peu.
Le handicap invisible, c’est vaste ! Quels types de handicaps abordez-vous et comment les entreprises peuvent-elles mieux les prendre en compte ?
On couvre un large spectre de handicaps invisibles, comme :
- Les maladies chroniques (sclérose en plaques, diabète, endométriose, maladies inflammatoires…).
- Les troubles neurologiques et neurodéveloppementaux (TDAH, autisme, dys…).
- Les troubles psychiques (dépression, bipolarité, anxiété généralisée…).
- Les douleurs chroniques et la fatigue invalidante.
Pour mieux les prendre en compte, les entreprises doivent avant tout se former et sensibiliser. Ensuite, elles peuvent mettre en place des aménagements simples, comme le télétravail, la flexibilité horaire ou l’adaptation du poste de travail. L’important, c’est d’instaurer un climat de confiance où les salariés se sentent légitimes de parler de leurs besoins.
Petite Mu s’adresse autant au grand public qu’aux entreprises. Quel rôle les DRH et CEO peuvent-ils jouer pour favoriser une meilleure inclusion ?
Les DRH et les dirigeants ont un rôle clé. Ils doivent porter le sujet au plus haut niveau de l’entreprise et créer une culture de l’inclusion.
Quelques actions concrètes :
- Former les managers à mieux accompagner les collaborateurs concernés.
- Encourager les témoignages internes pour normaliser le sujet.
- Intégrer le handicap invisible dans la politique RSE et diversité.
- Proposer des aménagements qui bénéficient à toutes et tous (ex : droit à la déconnexion, adaptation des rythmes de travail…).
L’important, c’est que l’inclusion ne soit pas un simple affichage, mais une véritable transformation des pratiques.
As-tu une success story à partager ? Un exemple inspirant où Petite Mu a réellement fait la différence ?
Oui, un exemple qui nous tient à cœur : l’accompagnement d’une grande entreprise qui voulait mieux inclure ses salarié·es en situation de handicap invisible.
On a commencé par une conférence de sensibilisation, qui a créé un vrai déclic en interne. Ensuite, on a mis en place une formation pour les managers et un guide interne avec des conseils pratiques. Quelques mois plus tard, l’entreprise a revu ses pratiques RH et a facilité la mise en place d’aménagements pour ses salarié·es concerné·es. Résultat : plus de collaborateurs ont osé parler de leur situation et demander du soutien.
C’est ce type d’impact qu’on veut multiplier : provoquer une prise de conscience et enclencher des actions concrètes.
Et demain ? Quels sont les projets et ambitions de Petite Mu pour continuer à éveiller les consciences et créer une société plus inclusive ?
Notre ambition, c’est que le handicap invisible ne soit plus un sujet méconnu ou tabou, mais un enjeu pleinement intégré dans la société. On veut que chaque personne concernée puisse être elle-même, sans avoir à se justifier en permanence. On est en train d’écrire un documentaire.
🌍 Petite Mu, c’est avant tout une aventure humaine, portée par la conviction que chaque geste compte pour rendre notre société plus inclusive. Grâce à ce média engagé, Alice et Anaelle, œuvrent pour un changement de regard et une prise de conscience collective ✨
Alors, que vous soyez DRH, dirigeant(e) ou simplement curieux(se), il est temps d’agir !
Et si la prochaine étape, c’était vous ? 🚀
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